* Cancer du sein *
Après cette semaine consacrée à sa prévention,
quelles solutions avons-nous pour en réduire les risques?
- les limites du dépistage -
Article - par Séverine Lucchini - publié le 12/10/2019 à 08:30
ARTICLE
La première semaine d'octobre est chaque année dédiée à la prévention du cancer du sein, de nombreux évènements ont œuvré en sa faveur.
Beaucoup se mobilisent à travers divers évènements, la preuve d’une conscience qu’il est anormal en 2019 de succomber à cette maladie, et une vraie volonté trouver des recours à ce fléau qui déclare environ 54 000 à 60 000 nouveaux cas annuels, et qui se répandrait même aux hommes…
Et concrètement… ?
Comment fait-on pour prévenir cette maladie, pour ne pas la développer ?
A quoi servent toutes ces mobilisations ?
La médecine allopathique propose le dépistage, par des mammographies régulières, plus ou moins fréquentes selon le risque qui a été évalué en fonction de l’âge, des antécédents, des parents… Risque établi en fonction d’une analyse succincte de l’hygiène de vie de la personne : tabac, alcool et surpoids.
Ainsi, une épée Damoclès plus ou moins lourde plane sombrement au-dessus de notre tête
toute notre vie…
Une fois le dépistage fait :
(Un dépistage mène à un constat : malade/pas malade. Il est ainsi un diagnostic et non une prévention de la maladie).
Solution 1 : Vous êtes diagnostiquée « saine » : Ouf !! Vous pouvez rentrer chez vous tranquillement, soulagée d’avoir passé haut la main cet examen. Rendez-vous l’année prochaine ou dans deux ans, cinq ans… en fonction de l’importance de la menace « estimée », pour une prochaine frayeur.
Mais pourtant… Ce n’est pas parce que rien n’est décelable à ce moment précis que vous n’êtes pas en train de construire un cancer...
Un cancer n’arrive pas du jour au lendemain et fait souvent suite à un choc psycho-émotionnel, qui n’en est pourtant pas la cause majeure mais le révélateur d’un déséquilibre déjà préexistant depuis des années, en faisant basculer l’état de santé vers un cancer.
Quels sont les conseils, les actions précises à faire, les habitudes à changer pour faire perdurer cet état de santé ?
Solution 2 : Vous êtes diagnostiquée « malade » - n'est-il pas trop tard pour parler de prévention...?
Nous avons ensuite le choix de suivre ou non le processus habituel médical qui consiste à des mois voire des années de « bataille » pour tenter de survivre (on parle bien ici de vie ou de mort !) contre notre propre corps qui lui pourtant, ne nous veut pas de mal, juste qu’il ne peut plus subvenir à notre hygiène de vie bancale et inhumaine… Notre corps est notre meilleur allié, il nous écoute, nous soutient, nous protège chaque seconde du mieux qu’il le peut, mieux que personne et qu’aucune médecine. Si nous le surchargeons au quotidien, il ne peut pas redresser la barre indéfiniment… En ayant une hygiène de vie non adaptée à la Vie, notre organisme répondra au fur et à mesure, et logiquement, en accord avec notre comportement : en défaveur de la Vie.
Bien que le corps médical prenne particulièrement soin des malades durant cette période éprouvante, je pense que nous aimerions toutes éviter d'en faire l'expérience.
Se battre contre notre corps est un non-sens. Contre cette maladie aussi, car ce sont nos propres cellules qui se sont modifiées, aucun virus ou agent infectieux n’est venu nous envahir. Cette maladie c'est nous-même. Nos cellules réagissent négativement, parce que nous ne prenons pas soin d’elles d’une façon ou d’une autre, et souvent cumulées :
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Pas de gestion de ses émotions (angoisses, stress, non-dits, émotions refoulées, dépression, manque de but ou d'attrait à la vie…)
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Alimentation non adaptée à l’être humain (surconsommation de produits transformés, industriels, sucrés, salés, lactés, de graisses saturées, et sous-consommation de légumes, fruits, graisses insaturées.)
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Exposition aux diverses pollutions (surconsommation de produits ménagers ou cosmétiques, recours fréquent aux médicaments, environnement pollué, environnement professionnel négatif…)
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Sommeil difficile depuis des années.
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Activité physique insuffisante ou inexistante.
Après avoir sonné l’alarme pendant des années et pourtant toujours pas écouté, le corps se manifeste un jour plus violemment en imposant ainsi qu’on le considère. Malheureusement, les procédés actuels courants continuent de l’ignorer, et pire, se battent contre lui au lieu de l'aider à se relever, d'aller dans le sens de la Vie. Comment se réapproprier son corps si l’on se bat contre lui… ? Comment être en bonne santé si on le considère comme notre plus grand ennemi… ?
Pour autant, après ces interminables mois de « combat », une fois guérie, quel accompagnement est prodigué, d’actions, de changements, de solutions pour éviter que la maladie ne récidive ? A moins qu'elle n'ait été justifiée par votre mère ou votre grand-mère qui en auraient été affectées, de vous avoir prédisposée "génétiquement", argument trop couramment utilisé.
Le corps en ressort meurtri, irradié, amputé parfois, épuisé, attaqué chimiquement, mais aussi psychologiquement pour longtemps... et pour les proches aussi.
Le foie est encore plus saturé qu’en entrant la première fois à l’hôpital, à la suite des lourds traitements chimiques qu’il a subi.
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Pendant le traitement, donne-t-on des solutions pour amoindrir les effets secondaires et avoir une vie un peu moins douloureuse?
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Est-il instauré une remise en forme de tous vos émonctoires (organes dépuratifs : foie, reins, intestins, poumons, pancréas et peau) qui ont tant subi durant les différents traitements?
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Un programme d'hygiène de vie pour vous éviter une récidive ou de développer une autre maladie?
Doit-on croiser les doigts de mammographie en mammographie et attendre chaque fois dans la peur du verdict, dans l’espoir de ne pas subir la sentence un jour, et tout cela de façon impuissante et passive ?
Concrètement et de façon constructive, il est important d'agir afin de prévenir le cancer du sein réellement.
... Plutôt que de nous opposer à notre corps dans la peur de celui-ci, en se positionnant victimes de processus extérieurs et totalement imprévisibles. Nous nous retrouvons déresponsabilisées, en ayant pour seule solution de remettre notre propre santé aux mains de tiers et de rester passives (et d’espérer…).
Celles et ceux qui sont encore en vie grâce aux différents dépistages (en élargissant à toutes les maladies) sont certainement outrés que l’on puisse remettre en question ces procédés. Ici le dépistage n’est pas remis en cause. Par l'absence de vraie prévention, le dépistage est devenu un besoin. Lorsqu'au quotidien nous empêchons la Nature d'agir en harmonie avec ses lois et ses principes qui nous maintiennent chaque seconde en vie, le dépistage est alors une vérification que nos erreurs cumulées ne nous ont pas encore affectées au point de déclarer un cancer. Mais il n'est en aucun cas un moyen de nous l'éviter. L'erreur crée le besoin. Pour rappel, un dépistage qui conclue une absence de maladie ne veut pas dire qu'un cancer n'est pas en cours de développement, pourtant non décelable à cet instant.
La médecine allopathique est une médecine d’urgence qui sauve chaque jour des vies dans des contextes souvent critiques. Elle est indispensable dans cette fonction et donne beaucoup d’espoirs, de guérisons, de retours à une vie normale même dans des cas graves, et nous avons la chance en France, d’avoir accès à ces soins de qualité. Elle est également la solution la plus courante dans notre pays dans le traitement du cancer du sein (à noter que nos pays voisins proposent aussi d'autres alternatives).
Mais concernant la prévention, la vraie prévention, celle qui réduira de façon significative le risque de développer des maladies bénignes, graves et mortelles, sans attendre passifs, de dépistage en dépistage… Celle-ci est concrètement inexistante, car si parfois quelques brefs conseils sont rappelés (arrêter ou réduire tabac, alcool, stress, graisses, sel et sucre) changer ses automatismes, a priori ou croyances et hérédité des habitudes, nécessite un véritable accompagnement.
Il est extrêmement fréquent de nous persuader de manger sainement et d’occulter tous nos travers, en se donnant bonne conscience.
Qu’est-ce que « bien manger » ? Où apprenons-nous à « bien manger » ? Et qu’entendons-nous par « bien manger » ?
« Manger sainement» est devenu relatif, mais "manger de façon adaptée à l'être humain" demande un savoir que l’on n’apprend malheureusement pas à l’école ni dans les magazines, les sites internet, et nécessiterait la lecture de dizaines de livres, souvent difficiles à choisir. Un accompagnement d'un spécialiste est alors nécessaire, afin d'accepter d'apprendre à se connaître en toute objectivité, de se responsabiliser en oubliant la dite hérédité génétique et en se penchant davantage sur l’hérédité des habitudes, qui engendrent les mêmes maladies.
La naturopathie (à ne pas confondre avec la naturothérapie qui a une approche symptomatique en remplaçant l’usage des médicaments par des procédés naturels) la vraie naturopathie apprise dans des écoles sérieuses, à l'instar de l'ISUPNAT (Institut Supérieur de Naturopathie de Paris) école référencée et reconnue par la Fédération Française de Naturopathie et par la Fédération Mondiale de Naturopathie, qui s’attèle au terrain global de la personne et propose une réelle prévention en rééquilibrant pas à pas les habitudes alimentaires vers l’alimentation la plus humaine qui soit (n’espérons pas changer nos habitudes de dizaines d’années en une seule séance…) ainsi que l’hygiène de vie globale, en fonction de la personne.
Mieux qu'espérer et se sentir impuissant, il ne tient qu'à nous de changer nos habitudes néfastes au profit de nouvelles et adaptées, pour apprendre à vivre en harmonie avec notre corps humain qui n’a pas été conçu pour subir stress, malbouffe (qui ne se restreint pas au Fast-food et à l'alimentation industrielle) ou alimentation inadaptée, pollutions de toutes sortes, sédentarité…
A nous de prendre soin de notre corps, notre maison de chaque seconde, et qui nous permet de vivre ! 😊
Ce discours peut paraître tout puissant et je n'occulte pas les personnes qui ont ou ont connu des maladies lourdes, contraignantes, auxquelles peu de solutions ont été apportées, avec des possibilités restreintes. Bien que nous soyons le principal acteur de notre santé, il y a bien évidemment des cas, mais des cas particuliers à ne pas étendre à tous, de vrais cas de maladies dont il est difficile de définir les causes, de naissance entre autres. Les maladies génétiques existent bien évidemment, mais malheureusement la génétique souvent accusée, et tend ainsi à déresponsabiliser les malades et les empêcher de guérir; car la plupart du temps il y a des solutions à tenter, plutôt que de se persuader qu’il n’y a rien à faire et se réfugier derrière la génétique.
Ne négligeons pas non plus la gravité des maladies de celles et ceux qui ont retrouvé la santé par des moyens naturels en choisissant de respecter la Nature et de faire confiance à sa force de guérison, ni la gestion active au quotidien de celles et ceux qui sont en bonne santé.
Personne ne peut prendre soin de votre santé à votre place ni mieux que vous.
Prendre soin de soi c'est commencer par accepter ses erreurs en se faisant accompagner dans une démarche positive vers la Vie.
C'est aussi prendre soin de ses proches...